La municipalité est née de la fusion de l'ancienne municipalité de Sainte-Anne-des-Monts avec celle de Tourelle le 2 février 2000. Le recensement de 2011 y dénombre 6 933 habitants.
Le nom de la municipalité tire ses origines de la dénomination de la seigneurie de Sainte-Anne-des-Monts concédée à Denis Riverin en 1688 dans le but d'y installer un poste de pêche sédentaire2 Le site de la seigneurie est décrit géographiquement comme étant « à la rivière Ste-Anne scituée au commencement des Monts Nostre-Dame ». Le nom de la rivière lui apparaît pour la première fois sur une carte réalisée par le cartographe Gédéon de Catalogne sous la forme de « R St Anne » en 17092. La paroisse prend ce nom en 1815 avant son érection canonique sous la même dénomination en 1863, nom qui est aussi repris par le bureau de poste en 1853 et la municipalité lors de sa création en 18552.
À la suite de la fusion avec la municipalité de Tourelle en 2000, la ville prend temporairement le nom de Sainte-Anne-des-Monts–Tourelle avant de reprendre l'appellation de Sainte-Anne-des-Monts en février 20012.
Histoire
L'histoire de la municipalité remonte à 1688 avec la concession d'une seigneurie portant ce nom concédée à Denis Riverin. Les premiers Annemontois s'y installent en 1815 principalement pour la pêche. La ville est un haut lieu de pèlerinage au début du xxe siècle. Elle est en partie détruite par un incendie en 1915.
Transports
La ville est stratégiquement située à la jonction de la route 132, qui effectue une boucle tout autour de la péninsule gaspésienne, et la route 299, communément appelée la « Route du Parc », qui relie Sainte-Anne-des-Monts à New Richmond, en traversant complètement la Gaspésie par les terres. La route 299 donne aussi accès au Parc national de la Gaspésie
Le gouvernement fédéral y administre un quai, près duquel on retrouve aussi un port pour bateaux de plaisance. Une piste d'atterrissage se trouve aussi un peu à l'écart de la ville. La ville n'est pas desservie par le transport ferroviaire.
La municipalité de Sainte-Anne-des-Monts est au cœur du transport collectif et adapté de la Haute-Gaspésie : en effet, la grande majorité des déplacements de Transport Sans Frontière y est effectuée.
Services
Marina de Sainte-Anne-des-Monts
En raison de sa taille, la ville est un pôle dans cette région peu peuplée8. On y retrouve un hôpital ainsi qu'un CLSC, deux écoles primaires et une école secondaire, un poste de police de la Sûreté du Québec, un palais de justice, un centre culturel avec salle de spectacles et bibliothèque ainsi que quelques bureaux et services gouvernementaux reliés à la faune et à la pêche8. Le cégep de Matane, dans la ville du même nom, à quelque 90 kilomètres de Sainte-Anne-des-Monts, y maintient un petit campus. La Commission scolaire des Chic-Chocs.
De plus, puisque la ville constitue une porte d'entrée au Parc de la Gaspésie, on y retrouve quelques motels et restaurants. Des chaînes tels que Tim Hortons, Subway et Couche-Tard y ont des succursales. La ville compte deux épiceries et deux magasins à grande surface et quelques stations-service. Il y a aussi différents commerces de meubles (Meubles Servant, meubles Vallée, Meubles Richard) et plusieurs autres entreprises familiales.
La plupart des activités institutionnelles et commerciales sont situées entre la rivière Sainte-Anne et la route du Parc, le long de la route 132.
Tourisme
Le tourisme est une importante industrie locale. Le principal attrait touristique de la ville est le musée-aquarium Exploramer situé à proximité du fleuve Saint-Laurent. Ce musée est un complexe d'activités centré sur le milieu marin et les écosystèmes du fleuve Saint-Laurent, où l'on retrouve un aquarium présentant 21 bassins de poissons et d'organismes marins, des expositions thématiques sur la mer, des excursions en mer et plusieurs événements culturels9.
Un autre attrait est le fait que la ville est située près du Parc national de la Gaspésie et de ses montagnes, les Monts McGerrigle et Chic-Chocs. De la ville, on peut apercevoir le panorama de cette chaîne de montagnes ainsi que le sommet du mont Jacques-Cartier, qui est le deuxième plus haut sommet du Québec.
La présence du parc à proximité permet à Sainte-Anne-des- Monts d'être un lieu très prisé par les adeptes de la nature ; comme le ski de fond, ski télémark, randonnée pédestre ou équestre, parapente, kayak de mer, pêche au saumon en rivière et de la motoneige donnant accès aux sentiers balisés faisant le tour de la Gaspésie. C’est aussi dans ce Parc que les orignaux sont les plus nombreux et que l’on retrouve les seuls troupeaux de caribous au sud du fleuve Saint-Laurent.
Patrimoine
Sainte-Anne-des-Monts comprend trois bâtiments protégés par la Loi sur les biens culturels, soit l'église de Sainte-Anne-des-Monts et la vieille prison de Sainte-Anne-des-Monts qui ont été citées monuments historiques par la ville ainsi que la maison Théodore-Jean-Lamontagne qui est reconnu monument historique par le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.
EGLISE DE ST-ANNE-DES-MONTS
L'église de Sainte-Anne-des-Monts est une église catholique située dans la ville de Sainte-Anne-des-Monts au Québec (Canada). Cette église, la quatrième de cette paroisse, a été conçu en 1919 par l'architecte Thomas Raymond et parachevée après la mort de ce dernier en 1923 par l'architecte Louis-Napoléon Audet. Endommagée par un incendie en 1938, l'église a été reconstruite entre 1939 et 1945 et sa décoration intérieure entièrement modifiée selon les plans de l'architecte Marcel Montreuil. Depuis le 5 septembre 1966, l'église est citée comme monument historique du Québec.
À partir de 2010, les dirigeants de la paroisse entreprennent des démarches pour effectuer des rénovations majeures à l'église qui comme de nombreux édifices du patrimoine religieux québécois nécessite des travaux importants d'entretien. Une première phase des travaux obtient l'appui du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec en octobre 2010, le ministère accordant une subvention de 256 000 dollars pour l'exécution de travaux dont le coût total est estimé à 365 000 dollars, la paroisse défrayant la différence. Une deuxième phase de travaux, annoncée en août 2011, dont le coût est évalué à 1 000 000 dollars pourra débuter dès que les dirigeants de la fabrique auront obtenu l'appui de la communauté de Sainte-Anne-des-Monts et recuelli 300 000 dollars, une subvention du Conseil du patrimoine religieux du Québec finançant le solde des travaux.
Architecture
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