vendredi 11 septembre 2015

LE VILLAGE DE TADOUSSAC


Tadoussac est un village du Québec, au Canada, situé dans la municipalité régionale de comté de La Haute-Côte-Nord et de la région administrative de la Côte-Nord. Le recensement de 2006 y dénombre 850 habitants. Tadoussac est le premier établissement français nord-américain au nord de la Floride.

Histoire

Tadoussac constitue un pilier de l'histoire de la colonisation de la Nouvelle-France. En 1535, en remontant le fleuve Saint-Laurent, Jacques Cartier est saisi par sa beauté et y jette l’ancre. Il est suivi de Pierre de Chauvin, Sieur de Tonnetuit en 1599 et de Samuel de Champlain en 1603 qui y ont tourné les premières pages de l'histoire permanente européenne en Amérique du Nord. Champlain aurait même songé un instant à établir sa colonie à Tadoussac, mais opta finalement pour Québec trouvant dans ce coin une région plus accueillante.

Tadoussac est le premier établissement français nord-américain au nord de la Floride. On y installe tout d'abord un poste de traite de la fourrure de la France en Nouvelle-France (maintenant dans la province de Québec au Canada). En 1599, le roi Henri IV accorde le monopole du commerce des fourrures à Tadoussac, à Dupont-Gravé et à de Chauvin. L'établissement fut créé en 1600 par François Dupont-Gravé et Pierre de Chauvin, Sieur de Tonnetuit. Seuls cinq des seize hommes qui l'accompagnaient survécurent au premier hiver qu'ils passèrent dans l'"Habitation" qu'ils y avaient construite. Au début du xviie siècle, la région était habitée durant les mois d'été par une tribu innu dont le chef était Begourat.

Le village de Tadoussac est reconnu comme le plus vieux du Québec, il a célébré son 400e anniversaire en 2001.

Géographie
Le village de Tadoussac se trouve au bord du fleuve Saint-Laurent. Tadoussac se situe dans la province de Québec dans la Côte-Nord.

Tourisme



Observation des baleines

Le village moderne de Tadoussac est situé non loin du poste de traite originel, à l'embouchure de la rivière Saguenay, aux limites des régions touristiques de Charlevoix et de la Côte-Nord. C'est maintenant une destination touristique prisée, principalement pour l'observation des baleines et grâce à la beauté sauvage du fjord glaciaire de la rivière Saguenay. Le village est aussi reconnu internationalement, depuis 1998, comme faisant partie du très sélect Club des plus belles baies du monde et il en devient aussi le premier membre officiel en Amérique du Nord. Plus de 300 000 visiteurs visitent chaque année ce village de moins de 1 000 âmes. On y retrouve la chapelle de Tadoussac, la plus ancienne chapelle de bois encore existante au Canada.


Hôtel Tadoussac, 1915
La région de Tadoussac est principalement constituée de zones rurales ou sauvages et est le site de parcs nationaux et provinciaux, tels que le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent et le parc national du Saguenay. À quelques kilomètres du village, on peut y escalader les plus hautes dunes de sable du Canada. Le Grand Hôtel de Tadoussac jouit aussi d'une réputation internationale, célèbre notamment pour son toit rouge immortalisé par le tournage du film L'Hôtel New Hampshire d'après le roman de John Irving. La Petite Chapelle, le Centre d'interprétation des mammifères marins et le Poste de traite Chauvin sont parmi les attraits touristiques les plus prisés par les visiteurs des quatre coins du monde.

La rivière Saguenay se jette dans le fleuve Saint-Laurent et y apporte de l’eau douce froide. Or, à cet endroit, du fait que le fleuve contienne de l'eau salée et qu'il soit beaucoup plus profond, on assiste à la construction de turbulences idéales où pullulent une faune et une flore uniques. C'est la raison pour laquelle les baleines s'y donnent rendez-vous. On y retrouve les plus gros cétacés, entre autres le rorqual commun et, parfois, la baleine bleue. Le fond marin autour de Tadoussac est devenu le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. ( VIDEO )


Le Centre d'interprétation des mammifères marins, qui comporte également un centre de recherche scientifique sur les cétacés et mammifères marins est ouvert aux visiteurs de mai à octobre.

L'observation de baleines

Lors de nos croisières aux baleines nous avons la possibilité d’observer l’une ou plusieurs espèces de mammifères marins distribuées dans l’estuaire tout au long de la région Manicouagan jusqu’à Tadoussac et vers Charlevoix pour certaines espèces plus petites. Le Parc marin est reconnu mondialement pour sa variété de mammifères marins présente dans ses eaux.

Quel baleine pouvons-nous observer sur le
Saint-Laurent ?
Le rorqual bleu
LE RORQUAL BLEU
Population : Visite d'environ 15 par an
Taille : 20 - 30 mètres
Poids maximal : 190 tonnes
Âge maximal : 90 ans
Vitesse maximale : 48 km/h
Balaenoptera musculus ou la baleine bleue est le plus gros mammifère de la planète. De tous les temps, le plus grand dinosaure aurait mesuré que 24 mètres et pesé que 36 tonnes. Le rorqual bleu, dont nous faisons fréquemment l’observation aux Escoumins, peut peser jusqu'à 145 tonnes et mesurer 32 mètres; il peut atteindre 20 nœuds à la nage et plonger à la limite de deux cent brasses (350 mètres) pour une période aussi longue que 50 minutes. Le rorqual bleu aime les grands espaces et l’eau profonde, c’est pourquoi la région des Escoumins est privilégiée pour l’observation de ce grand cétacé. Il est très, très rare qu’un rorqual bleu se rende dans Charlevoix. Il fait normalement demi-tour à la tête du chenal Laurentien, soit au large de Tadoussac.

LE RORQUAL COMMUN
Population observable : 60
Taille : 22 - 27 mètres
Poids maximal : 80 tonnes
Âge maximal : 90 ans
Vitesse maximale : 37 km/h
Balanoptera physalus est la deuxième plus grande baleine du monde, après le rorqual bleu. Il est capable de nager très rapidement grâce à son corps hydrodynamique caractéristique. Il devient mature à 25 ans et atteint alors une taille de 20 à 27 mètres pour 60 à 80 tonnes. Nous retrouvons le rorqual commun en bon nombre chaque année dans la région des Escoumins, vers Tadoussac, et très rarement dans Charlevoix.

LE PETIT RORQUAL

Population : 200
Taille : 8 - 12 mètres
Poids maximal : 14 tonnes
Âge maximal : 30 à 50 ans
Vitesse maximale : 30 km/h
Le petit rorqual est le parent le plus petit du rorqual bleu. Lorsqu'il a atteint sa taille maximale, le petit rorqual peut mesurer 10 mètres de long et peser 8 tonnes. Le corps lisse du petit rorqual est en forme de torpille et s'amincit aux deux extrémités. La tête est très pointue, c'est pourquoi il est aussi appelé « rorqual museau pointu ». Comme pour tous les rorquals, la gorge du petit rorqual est dotée de replis ou sillons qui se distendent lorsqu'il s'alimente. La peau est gris foncé sur le dessus et blanche sur le ventre. À chaque croisière aux baleines, que ce soit dans Charlevoix, à l’embouchure du Saguenay, de Bergeronnes ou des Escoumins, il est presque certain de voir des spécimens de petit rorqual.

LE RORQUAL A BOSSES
Population : 1 à 5
Taille : 12 à 16 mètres
Poids maximal : 35 tonnes
Âge maximal : 48 ans
Vitesse maximale : 27 km/h
La baleine à bosses mesure généralement 12 à 13 mètres, atteint parfois 16 mètres et pèse 25 à 35 tonnes. Le rorqual à bosses est sans aucuns doute la baleine la plus spectaculaire. On peut souvent le voir bondir hors de l'eau (breaching) à plusieurs reprises. Il peut également frapper la surface de l'eau avec ses immenses nageoires pectorales ou avec sa queue (lobtailing). Le répertoire vocal des rorquals a bosses est reconnu. En effet, on leur doit les fameux chants de baleines qui en séduisent plus d'un. Plutôt solitaire, on peut toutefois l'observer en petits groupes ou parfois en grands groupes dépassant 100 individus.

On retrouve à chaque année plusieurs individus dans nos eaux. Ils ont la particularité de montrer la queue presqu’à chaque plongée. La baleine à bosses se retrouve aux Escoumins, à Bergeronnes, au large de Tadoussac, et parfois à l’entrée du fjord.


LE CACHALOT
Population : 1 à 5
Taille : 15 à 20 mètres
Poids maximal : 57 tonnes
Âge maximal : 60 à 70 ans
Vitesse maximale : 30 km/h
Le cachalot, qui nous rappelle Moby Dick, mesure entre 11 et 15 mètres mais peut atteindre 18 mètres et il a un poids qui varie entre 15 et 40 tonnes.

Avec une couleur gris-brun et une peau plissée, il n’a pas de nageoire dorsale et a un évent placé au bout de sa tête, son souffle est incliné a 45 degrés qui est tres reconnaissable. Il plonge parfois jusqu’à des milliers de mètres. Il est un mammifère fascinant! Le cachalot nous visite à chaque année aux Escoumins mais pas vraiment vers Tadoussac et jamais dans la région de Charlevoix. C’est un cétacé difficile à observer car il a des plongées de plus d’une heure parfois et remonte à la surface quelquefois à des kilomètres de son lieu de plongée.


LE BELUGA
Population : espèce protégée
Taille : 3 à 5 mètres
Poids maximal : 1,6 tonnes
Âge maximal : 30 à 35 ans
Vitesse maximale : 20 km/h
Le béluga est la baleine résidente à l’année dans nos eaux, contrairement aux autres espèces observées. Le bélouga ou béluga, selon les écoles, mesure entre 4,4 et 6 mètres avec un poids variant de 630 à 1 500 kilos.

À maturité, le bélouga est totalement blanc. À sa naissance, il passe du gris foncé, presque bleu, d’où son nom de bleuvet à gris pâle, et ensuite à un blanc éclatant. Nous avons la chance de les observer à peu près partout dans le Saint-Laurent jusqu’à la hauteur de l’Île-aux-Coudres. Il remonte le fjord du Saguenay, d’où on peut souvent les voir de la rive près du traversier de Tadoussac, de Saint-Siméon dans Charlevoix, des rochers des Escoumins et du Cap-Bon-Désir.

Phoques et dauphins sont aussi au rendez-vous, les phoques en tout temps et occasionnellement des dauphins. Le marsouin commun est aussi très visible, autant à Bergeronnes que devant Tadoussac et Les Escoumins.







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