mardi 17 avril 2012

UN SAMEDI A LA MITAD DEL MUNDO





Première étape, prendre le bus jusqu’à La Marín, sorte de point de ralliement de tous les bus en direction de Quito. Ensuite, trolleybus, puis après quelques errements et renseignements demandés, je prends le bus « Mitad del Mundo » en direction de… la Mitad del Mundo.
Le trajet en bus a été plutôt long, au moins une heure.
L’entrée de la Ciudad Turistico de la Mitad del Mundo coûte 2 dollars, donc plutôt économique, 3 dollars avec droit d’entrée au museo etnográfico.
Autant dire tout de suite, La Mitad del Mundo, c’est avant tout du business. Les restaurants, bars et boutiques d’artisanat pullulent. En entrant, on aperçoit tout de suite un restaurant de cuisine typique équatorienne, exposant des cuy à la broche.

Ensuite, on aperçoit le coeur du parc, le monument de La Mitad del Mundo avec la fameuse ligne partageant le monde en deux. Le grand classique de cet endroit est de se faire prendre en photo, soit les pieds bien écartés de chaque côté de la ligne, soit en faisant comme si on tenait la sphère du monument entre ses mains.
La petite arnaque du parc, j’ai trouvé, est le fait de devoir payer 2 ou 3 dollars de plus, je ne me rappelle plus, pour monter en haut du monument et admirer quelques costumes et objets de la culture indigène locale dans le museo etnográfico. Surtout, qu’il n’est normalement pas possible de prendre en photo tous ces objets, restriction qui ne fut pas respectée par tous, mais que voulez-vous, je dois être trop respectueux des consignes pour mon grand malheur.
Après une petite pause dans un restaurant, 7 dollars pour un plat, business business, j’assiste à un spectacle de danse folklorique, très agréable à regarder. Sur les conseils d’un touriste équatorien, je me rends aux pavillons (pabellónes) français, espagnol et à l’insectarium. Je zappe le Planetarium, 2 ou 3 dollars de plus, pour quelque chose qui, à mon avis, ne vaut guère le coup d’oeil.
L’insectarium est intéressant. On peut y admirer diverses sortes d’insectes comme de peu esthétiques coléoptères à de magnifiques papillons, de deux ou trois fois la taille de ce que l’on peut trouver en France.
Le pavillon français montre la genèse de la cartographie en France ainsi que surtout les deux premières missions géodésiques françaises en terre équatorienne, dont la première de Godín, Bouguer et La Condamine

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